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Le chateau dans les entrepôts – présentation

LE CHÂTEAU DANS LES ENTREPÔTS, d’Alain Enjary. Mise en scène et scénographie Arlette Bonnard. Lumières Denis Llorca. Production C.D.N. de Franche-Comté et AMBRE. Créé le 8 Novembre 1988. Nouveau Théâtre de Besançon. Avec Arlette Bonnard, Valérie Durin, Alain Enjary, Armand Enjary, Gilles Geisweiller, Denis Llorca, Raphaële.

Alain Enjary


Le château dans les entrepôts – photos

Photos Joël Lavrut

Le château dans les entrepôts – extraits de presse

Le château dans les entrepôts : du beau avec des mots de tous les jours.
Combien de destins, depuis l’aube de l’humanité se sont scellés dans le mouvement d’une porte qu’on allait ouvrir ou qu’on venait de fermer ! Il n’y a que des portes dans « Le château dans les entrepôts », qui s’ouvrent et se ferment selon le destin et autant de destins qui se forment selon l’ouverture ou la fermeture des portes.
D’un côté, c’est ici, et de l’autre, c’est ailleurs, et quand on se retourne, c’est pareil. Quelle histoire ! Cette pièce ne raconte rien d’autre, mais elle raconte tout ça.
Des hommes et des femmes vont et viennent, se croisent, prisonniers de leur destin ou de leur liberté, sous l’œil goguenard de deux flics étranges qui veillent sur leur bonheur, aussi jalousement que, dans d’autres pays, sur leur sécurité.
Alain Enjary, l’auteur, est un habile manipulateur de mots. Ce jeu a bien des vertus, comiques ou poétiques selon les inspirations et les aspirations. Ici, on vagabonde entre l’une et l’autre. On joue à se comprendre à demi-mot, à commencer des phrases qu’on ne finit pas, à se lancer des mots qu’on ne prononce pas, mais qu’on sous-entend d’un air entendu.
C’est la vie. C’est d’un littéraire superbe et d’un quotidien dérisoire. Alain Enjary fait du sublime avec des mots de tous les jours et du populaire avec des grandes questions, le tout flottant grâce à Arlette Bonnard, dans une mise en scène qui a l’air de ne pas être. Jean-Pierre Govignaux, L’EST RÉPUBLICAIN.

Un mur en arc de cercle, huit portes. Derrière, tombant des cintres, quelques tentures blanches. C’est en se frayant un chemin à travers elles que dans « Lila » (créée à Besançon il y a deux ans), deux petits personnages sont partis en quête de la terre promise. « Le château dans les entrepôts » est le deuxième volet du triptyque.
Une pause dans le voyage. Mais cette pause s’est prolongée : nos deux passagers de la vie ont oublié leur grand rêve. Des rencontres vont leur faire retrouver la mémoire. Le théâtre, le vrai, le voici. Théâtre du « presque rien », comme dit Alain Enjary. Un presque rien qui est plus que tout, puisqu’il nous parle de la seule grande affaire de la vie : la quête de l’amour et de l’absolu. Avec une comédienne fabuleuse : Arlette Bonnard, et un vrai poète : Alain Enjary. Claude-Marie Trémois. Télérama.