Les marches ténébreuses – extraits de presse

AU THÉÂTRE UN CONTE MAGIQUE. PASSERELLE POUR L’IRRÉEL. (…) Tous les matériaux du conte sont réunis dans cette création originale. Alain Enjary et Arlette Bonnard ont puisé dans le réservoir des contes de Grimm et de la tradition orale pour présenter ce long poème berceur souvent rimé, toujours rythmé, qui s’adresse aux dédales de notre mémoire endormie.
(…) L’histoire ne se raconte pas, le charme en serait rompu. Elle se suit, se dévide, au gré de souterrains humides, le long des galeries d’un château.
Avec humour, tendresse et une infinie délicatesse, Alain Enjary et Arlette Bonnard offrent des chemins à emprunter, des réminiscences secrètes, des énigmes à décoder et surtout une atmosphère irréelle et légère due en grande partie à une scénographie « éclatée » : le spectateur est comme sur un îlot. S’il est adulte, ces « Marches ténébreuses » ne le transforment pas en enfant vaguement attendri ; elles font mieux : en deux heures elles font redécouvrir au spectateur une partie de son être oubliée, celle qui vibre encore au merveilleux. Claire Madinier, LA CROIX.

(…) Il s’agit d’un conte. D’un conte écrit par Alain Enjary, qui a déjà d’ailleurs écrit d’autres textes, qui a écrit fort bien un joli conte qui est une sorte d’hommage au conte en général, et éventuellement à Shakespeare dans la mesure où nous avons affaire ici à une histoire de quête au départ, puis, de cette quête, on a différents couples qui se défont, se refont et se perdent dans les labyrinthes souterrains d’une caverne multiple, à la recherche d’une pierre. Je ne veux pas déflorer l’histoire, il faut la voir. Cela est fort bien écrit. (…) Arlette Bonnard a signé la mise en scène. Elle a su très bien utiliser l’espace de ce théâtre. Elle a repris au fond l’idée artaulienne de nous encadrer. Tout se passe tout autour de nous. La scène est le point focal sans aucun doute, mais tout aussi importants sont les côtés, les passerelles latérales et finalement le fond, si bien qu’on est totalement prisonnier du conte, et prisonnier de cette caverne et des lieux dans lesquels se déroule cette recherche, cette quête, ces personnages qui se rencontrent, se séparent, etc… Cela est bien joué. D’ailleurs cela est joué sobrement en même temps. C’est un très beau spectacle. (…) Gérard-Henri Durand, FRANCE CULTURE.

Alain Enjary pour l’écriture et Arlette Bonnard pour la mise en scène travaillent sur des contes et légendes. Après avoir lu Jung, Eliade et les avoir totalement oubliés, ils imaginent « Les marches ténébreuses » : un roi, sa fille, quelques personnages amis, la quête d’une pierre légendaire et perdue à travers les forêts profondes, souterrains, labyrinthes. Arlette Bonnard se trouve à l’aise dans ces dédales et a réalisé une mise en scène kaléidoscopique. Un beau spectacle. (…)
La séduction principale des « Marches ténébreuses », c’est l’effet de reconnaissance devant quelque chose qui ressemble à une batterie d’ »imageries ». On les connaît, on les a vues, dans les livres qui nous ont formés. (…) Anne Laurent, LIBÉRATION.

Un monde fatigué. Un vieux roi. Une princesse. Des énigmes à résoudre. Et huit personnages pour franchir le seuil des marches ténébreuses en quête d’une pierre mythique. Presque des « Aventuriers de l’arche perdue ». Les huit vont se croiser et se perdre dans de longs souterrains tortueux comme les circonvolutions d’un cerveau, en se griffant aux parois des murs et aux mots des autres. Huit pour un conte d’aujourd’hui plein d’humour et de mystère. RÉVOLUTION.

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