Bêtes – presse

BÊTES Compagnie Ambre, Jardin de Marie-France, Villeneuve lez Avignon.

Loin de la fureur bruyante du Off et de ses vilaines affiches, on peut trouver un havre de paix en haut de Villeneuve pour déguster un délicieux spectacle réservé à quelques élus, autour de textes sur les animaux. Les trois excellents acteurs jonglent avec des textes d’Alphonse Allais, Apulée, Baudelaire, Kafka, Melville, Michaux, Trenet parmi ceux qu’on a pu reconnaître, avec un naturel déconcertant. Nous sommes une quinzaine, assis en rond sur des chaises; les trois acteurs ont des chaises rouges, ils se lèvent parfois pour disparaître derrière les buissons, la jeune Anna joue de l’alto, au moment où le texte d’Apulée risque de déconcerter les jeunes oreilles, elle les emmène pour leur raconter la comtesse de Ségur. Une vraie poésie très théâtrale, sans aucun accessoire, seulement un cercle de lumière qui varie. Nous retrouvons autour d’un verre Alain Enjary et Arlette Bonnard, on se souvient d’eux dans Le cercle de craie Caucasien de Mehmet au TGP de José Valverde au début des années 70, elle une émouvante Groucha, lui un Simon Chachava très présent. La compagnie Ambre qu’ils ont fondée voilà des années, a monté une trentaine de spectacles, parmi les derniers on peut se souvenir des Piliers vu à Paris (à la Générale ?). Leur convention de la DRAC vient d’être dénoncée. Marie-France, notre hôtesse est photographe, elle les suit depuis des années.
  Edith Rappoport. journal-de-bord.blog

Bêtes ♥♥♥

Le jardin de Marie-France

La Cie théâtrale Ambre (Ile de France) revient dans le jardin de Marie-France à Villeneuve, dans cet espace verdoyant, un peu sauvage. Pour son nouveau spectacle : « Bêtes », Alain Enjary a puisé dans un bestiaire qu’il a constitué à partir de textes littéraires sur les animaux, librement interprétés, délivrés en jeux.
 Les « Bêtes » chez Allais, Andersen, Apulée, Bach, Baudelaire, Brassens, Carroll, Cros, Daudet, Fabre, Grimm, Hugo, Jacob, Jay-Gould, Kafka, Kipling, La Fontaine, Leopardi, Melville, Michaux, Pelt, Prévert, Renard, Ronsard, Ségur, Sylvestre, Tchang-Tseu, Trenet. 
De la chenille à la baleine ou au quetzalcoatus, en passant par l’âne, la cigale, le chien, le lion et autres…
 »On oublie comme il est étrange d’exister comme tout le reste — dans la catégorie des bêtes en l’occurrence — et tout en le sachant, par-dessus le marché. En renouvelant notre relation aux bêtes justement, qu’elles soient en dehors ou au-dedans de nous, sur tous les modes, la fantaisie, le drame, la fiction, l’humour, l’observation, la sensualité, beaucoup d’auteurs, et non des moindres, éveillent ce souvenir, raniment notre surprise, sinon notre émerveillement », souligne Alain Enjary.
 Avec trois comédiens, dans un jardin, au soir qui vient. Un plaisir littéraire et de détente. Laissez- vous surprendre. Jacqueline Armand. LA PROVENCE

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